In Eastern Métis, Michel Bouchard, Sébastien Malette, and Siomonn Pulla demonstrate the historical and social evidence for the origins and continued existence of Métis communities across Ontario, Quebec, and the Canadian Maritimes as well as the West. Contributors to this edited collection explore archival and historical records that challenge narratives which exclude the possibility of Métis communities and identities in central and eastern Canada. Taking a continental rhizomatic approach, this book provides a rich and nuanced view of what it means to be Métis.
Maintenant disponible chez l’éditeur Rowman et Littlefield, le livre Eastern Métis: Chronicling and
Reclaiming a Denied Past, dirigé par Michel Bouchard, Sébastien Malette et Siomonn Pulla, vous offre
une série de contributions sur les Métis de l’Est du Canada.
Plus précisément, cet ouvrage démontre les origines historiques et l'existence culturelle des
communautés métisses en Ontario, au Québec et dans les provinces maritimes du Canada. Les
contributeurs offrent diverses études s’appuyant sur des documents historiques souvent inédits, en
plus de discuter des questions d’actualité, par exemple sur ce que constitue le propre de l’identité
autochtone et les défis rencontrées par les populations autochtones du Canada qui sont encore non
reconnues. Véhiculant une approche à la fois rhizomatique et continentale, ce livre offre une vision
riche, plurielle et nuancée de ce que signifie être Métis aujourd’hui au Canada.
History and Renewal of Labrador’s Inuit-Métis is a collection of twelve essays presenting new research on the archaeology, history, and contemporary challenges and perspectives of Inuit-Métis of central and southeastern Labrador from Lake Melville south to Chateau Bay. It reports on results from “Understanding the Past to Build the Future,” a Community-University Research Alliance (CURA) funded by the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada (SSHRC) in partnership with the southern Labrador communities represented by the NunatuKavut Community Council. Contributing authors include veteran Labrador Studies specialists as well as emerging scholars. Many of their findings challenge longstanding assumptions about Labrador’s Aboriginal history.
History and Renewal of Labrador’s Inuit-Métis est une collection de douze essais présentant de nouvelles recherches sur l’archéologie, l’histoire et les défis et perspectives contemporains des Inuit-Métis du centre et du sud-est du Labrador, du lac Melville au sud jusqu’à Chateau Bay. Il rend compte des résultats de « Comprendre le passé pour construire l'avenir », une alliance de recherche universités-communautés (ARUC) financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) en partenariat avec les communautés du sud du Labrador représentées par la communauté NunatuKavut. Conseil. Les auteurs collaborateurs comprennent des spécialistes chevronnés des études du Labrador ainsi que des chercheurs émergents. Bon nombre de leurs conclusions remettent en question les hypothèses de longue date sur l'histoire autochtone du Labrador.
This social history of the Baie des Chaleurs region during the French regime places at its center
its first permanent inhabitants of French origin and their Métis families. The Mallet family is one
of the few whose background we know.
In this book, Marc-André Comeau explores the way of life, the environment, and the main historical
events that shaped the lives of these summer fishermen who were trapped in winter. Over the decades,
they developed an identity of their own which emerged in all its uniqueness during the Seven Years'
War. During this conflict, the French and British forces, as well as the Acadians newly arrived at
the bay, quickly brought into relief the peculiarities of this small community that we did not
manage to "classify". We thus use terms such as Normans, Mistifs, Creoles or "half-breeds" to
describe these inhabitants of mixed origins. Since their ethnogenesis, this unique group has slowly
amalgamated into the surrounding population.
Cette histoire sociale de la baie des Chaleurs durant le régime français place en son centre ses
premiers habitants permanents d'origine française et leur famille métisse. La famille Mallet est
l'une des rares dont on connaît les antécédents et le parcours.
Dans cet ouvrage, Marc-André Comeau explore le mode de vie, le milieu et les principaux évènements
historiques qui ont façonné la vie de ces pêcheurs estivaux qui trappaient l'hiver venu. Au fil des
décennies, ils développent une identité qui leur est propre et qui émergera dans toute sa différence
durant la guerre de Sept Ans. Pendant ce conflit, les forces françaises et britanniques, ainsi que
les Acadiens nouvellement arrivés à la baie, vont rapidement mettre en relief les particularités de
cette petite communauté qu'on ne réussit pas à «classer». On utilise alors des vocables tels que
Normands, Mistifs, Créoles ou «half-breeds» pour décrire ces habitants aux origines mixtes. Depuis,
ce groupe singulier s'est lentement amalgamé à la population environnante.
We think of Métis as having Prairie roots. Quebec doesn’t recognize a historical Métis community, and the Métis National Council contests the existence of any Métis east of Ontario. Quebec residents who seek recognition as Métis under the Canadian Constitution therefore face an uphill legal and political battle. Who is right? Bois-Brûlés examines archival and ethnographic evidence to challenge two powerful nationalisms – Métis and Québécois – that interpret Métis identity in the province as “race-shifting.” This controversial work, previously available only in French, conclusively demonstrates that a Métis community emerged in early-nineteenth-century Quebec and can be traced all the way to today.
Les Métis ont longtemps été cantonnés à l’ouest du Canada dans l’imaginaire collectif. La question demeure d’actualité selon le refus de certains de reconnaître la présence historique de Métis au Québec. Dans Bois-Brûlés, il est proposé que les Métis émergent plutôt au sein d’une diaspora formée de nombreuses communautés se trouvant sur l’entièreté du territoire couvert par les empires de la fourrure. Cette étude de la communauté métisse de la vallée de la Gatineau ouvre un nouveau pan de l’historiographie métisse et québécoise, en y intégrant la région de l’Outaouais. Cet ouvrage documente l’histoire d’une collectivité métisse longtemps occultée, en rassemblant une quantité impressionnante de données archivistiques et orales inédites. En adoptant une approche comparative, les trois auteurs combinent leur expertise en anthropologie, en sciences juridiques et en histoire. Ils présentent ainsi l’expérience identitaire des Métis de la vallée de la Gatineau, depuis le tournant du xix e siècle jusqu’à nos jours. À travers deux siècles d’histoire, Bois-Brûlés nous enjoint à repenser l’autochtonie métisse au Québec.
The free people, those former employees of the fur companies who settled permanently in "Indian country" after their contracts were terminated, and often taking Native women as wives, have traditionally been associated with the emergence of the Métis in Western Canada. But what about the historical presence of these free people in the large region between James Bay and Montreal? Were they not, here too, important players in the fur trade and in relations with the Indigenous populations? The ethnohistorical survey to which the author invites us aims to document for the first time in depth the presence of freemen in this territory in the nineteenth century, as well as to reconstruct their way of life. Thanks to several types of sources - archival or oral - it becomes possible to understand the conditions favorable to their development in the territory under study, but also how part of their descendants mobilize this heritage to conceive of themselves as stakeholders in the area.
Les gens libres, ces anciens employés des compagnies de fourrures installés à demeure dans le « pays indien » une fois leurs contrats terminés, et prenant souvent pour épouses des femmes autochtones, ont traditionnellement été associés à l’émergence des Métis dans l’Ouest canadien. Mais qu’en est-il de la présence historique de ces gens libres dans la grande région située entre la baie James et Montréal ? N’étaient-ils pas, là aussi, des acteurs importants du commerce pelletier et des relations avec les populations autochtones ? L’enquête ethnohistorique à laquelle nous convie l’auteur vise à documenter pour la première fois de façon fouillée la présence des freemen sur ce territoire au xixe siècle, ainsi qu’à reconstituer leur mode de vie. Grâce à plusieurs types de sources – archivistiques ou orales –, il devient possible de comprendre les conditions favorables à leur développement sur le territoire à l’étude, mais aussi comment une partie de leur descendance mobilise cet héritage pour se concevoir comme partie prenante de l’autochtonie métisse.
Long before the Davie Crockets, the Daniel Boones and Jim Bridgers, the French had pushed far west and north establishing trade and kin networks across the continent. They founded settlements that would become great cities such as Detroit, Saint Louis, and New Orleans, but their history has been largely buried or relegated to local lore or confined to Quebec.
Bien avant les Davie Crockets, les Daniel Boones et Jim Bridgers, les Français avaient poussé loin à l'ouest et au nord, établissant des réseaux de commerce et de parenté à travers le continent. Ils ont fondé colonies qui deviendraient de grandes villes telles que Detroit, Saint Louis et la Nouvelle-Orléans, mais leur l'histoire a été en grande partie enterrée ou reléguée aux traditions locales ou confinée au Québec.
This book presents historical comparatives, cultural, political and legal on Canadian Métis from an
anthropological perspective to better understand the complex issues surrounding their claims since
the beginning of the XIX th century. By emphasizing the processes of identity construction, it
offers the reader elements of reflection and references allowing him to go beyond the clichés,
stereotypes and preconceived ideas about this Indigenous people.
By filling in some historical and cultural gaps in the existence of communities across Canada, this
book also offers conceptual tools useful for the development of critical thinking in the face of the
hegemonic vision that tends to make descendants of the Métis of the Red River in Manitoba the only
Métis on the continent.
While decompartmentalizing the disciplines from an anthropological perspective, this book offers an
overview of the instrumentalization of Métis identity as much by governments as by researchers and
communities themselves.
Cet ouvrage présente des données comparatives historiques, culturelles, politiques et juridiques sur
les Métis canadiens dans une perspective anthropologique qui permettent de mieux comprendre les
enjeux complexes qui entourent leurs revendications depuis le début du XIX e siècle. En mettant
l’accent sur les processus de construction identitaire, il offre au lecteur des éléments de
réflexion et des références lui permettant d’aller au-delà des clichés, des stéréotypes et des idées
préconçues sur ce peuple autochtone.
En comblant quelques lacunes historiques et culturelles sur l’existence de communautés sur
l’ensemble du territoire canadien, ce livre propose également des outils conceptuels utiles au
développement d’une pensée critique face à la vision hégémonique qui tend à faire des descendants
des Métis de la Rivière Rouge au Manitoba les seuls Métis du continent.
Tout en décloisonnant les disciplines dans une perspective anthropologique, ce livre offre un aperçu
de l’instrumentalisation de l’identité métisse autant par les gouvernements que par les chercheurs
et les communautés elles-mêmes.
This work offers rich reflections on the condition of Métis identities and the processes of
interbreeding. Employing a historical, anthropological, sociological or psychological approach, the
authors of this book base their analyzes on Canadian, French, Spanish and Swiss cases. They position
themselves in relation to the great debates that have refined this field of study which still seems
very relevant to describe the cultural and social experience lived by more and more individuals,
families and communities.
The first part approaches Métis identities from a historical, personal and community perspective by
analyzing the context of postcolonial societies, cultural diversity, intercountry adoption and
relations of subalternity. The second part deals with the identity claims of Métis communities in
Canada: the Métis-Inuit of Labrador, the Métis of the Gaspé, the Acadian Métis, the Magouas and the
Métis of Saint-Laurent in Manitoba. The third part discusses the strategies and dynamics at work in
the opening of social spaces, in particular on Gypsies in France, on the linguistic issues of Métis
languages in Western Canada and on the challenges faced by women. Métis in an urban setting in
Winnipeg. Finally, the editors of this book present in the fourth part the state of the art of Métis
studies in Europe and Canada, confirming the wide scope of these reflections and the interest of
future developments in this field.
Cet ouvrage propose de riches réflexions sur la condition des identités métisses et des processus de
métissage. Employant une approche historique, anthropologique, sociologique ou psychologique, les
auteurs de ce livre basent leurs analyses sur des cas canadiens, français, espagnol et suisse. Ils
se positionnent par rapport aux grands débats qui ont affiné ce champ d’étude qui semble toujours
très pertinent pour décrire l’expérience culturelle et sociale vécue par de plus en plus
d’individus, de familles et de communautés.
La première partie aborde les identités métisses dans une perspective historique, personnelle et
communautaire en analysant le contexte des sociétés postcoloniales, de la mixité culturelle, de
l’adoption internationale et des relations de subalternité. La seconde partie traite des
revendications identitaires de communautés métisses du Canada : les Métis-Inuits du Labrador, les
Métis de la Gaspésie, les Métis acadiens, les Magouas et les Métis de Saint-Laurent au Manitoba. La
troisième partie aborde les stratégies et les dynamismes à l’œuvre dans l’ouverture d’espaces
sociaux, notamment sur des Gitans en France, sur les enjeux linguistiques des langues métisses de
l’Ouest canadien et sur les défis qu’affrontent les femmes métisses en milieu urbain à Winnipeg.
Enfin, les directeurs de ce livre présentent en quatrième partie l’état de la situation des études
métisses en Europe et au Canada, confirmant la grande portée de ces réflexions et l’intérêt des
développements à venir dans ce domaine.
Land Acknowledgements often begin academic conferences, cultural events, government press
gatherings, and even hockey games. They are supposed to be an act of Reconciliation between
Indigenous peoples in Canada and non-Indigenous Canadians, but they have become so routine and
formulaic that they have sometimes lost meaning. Seen more and more as empty words, some events have
dropped Land Acknowledgements altogether.
Métis artist and educator Suzanne Keeptwo wants to change that. She sees the Land Acknowledgement as
an opportunity for Indigenous peoples in Canada to communicate a message to non-Indigenous
Canadians—a message founded upon Age Old Wisdom about how to sustain the Land we all want to call
home.
This is an essential narrative for truth sharing and knowledge acquisition.
La reconnaissance de l’occupation traditionnelle par les Premiers Peuples du Canada ouvre de plus en
plus fréquemment l’allocution de conférences universitaires, d’événements culturels, des
rassemblements, voire de matchs de hockey. Cette reconnaissance est censée incarner un acte de
réconciliation entre les Peuples Autochtones du Canada et les Canadiens. Ce type de reconnaissance
est cependant devenu routinier et souvent stéréotypé. Considérée de plus en plus comme des formules
de politesse vides de sens, cette reconnaissance a abandonné selon l’auteure Suzanne Keptwo sa
fonction principale : celle de comprendre et de reconnaitre que nous vivions sur des terres dont les
gardiens sont les Premiers Peuples.
Cette artiste et éducatrice métisse veut renverser cette tendance. Elle voit ce type de
reconnaissance comme une opportunité pour les Peuples Autochtones du Canada de communiquer un
message plus profond aux Allochtones, un message fondé sur une sagesse ancestrale que l’auteure nous
invite à considérer dans cette ouvrage.